1. |
L'Usine
05:17
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L'usine emporte avec elle les armes de ses combattants
Qui en posant les larmes tentent de vivre autrement
Et le jour se lèvera sans doute À la dernière goutte de sang
Et chacun reprendra sa route Espérant vivre autrement
Peu à peu un froid glacial Sur l'usine s'étale
Une main se lève un poing se serre à l’assemblée générale
Le mégaphone tremble la taule du monstre de métal
Ne les feront pas taire, ni cette nuit d’hiver, ni ce plan social
Patrons et politiques passent, avec des discours triomphaux
Mais les paroles s’effacent, abandonnant les métallos
Si les machines nous remplacent, partageons le boulot
Et si aux pôles fondent les glaces, ne produisons que ce qu’il nous faut
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2. |
Combien
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En bandoulière ton AK
Dans les montagnes du Kurdistan
Flotte le drapeau du PKK
Et tes cheveux dans le vent
Ton sourire connaît
Le goût sucré de la liberté
Ce qui s'y ont opposés
Le paient pour l'éternité
Combien sont-ils seuls contre mille
Dans le maquis et dans nos villes
La liberté se dessine
Parfois à la nitroglycérine
Combien sont-ils seuls contre mille
Dans le maquis et dans nos villes
Aujourd'hui les gosses cassent des vitrines
Demain ce sont les tyrans qu'ils assassinent
Les héritiers d'Emiliano
Se soulèvent, reprennent le flambeau
Un passe-montagne, une carabine
Et une idée du socialisme
On s'organise, on combat !
La misère, l'injustice, Ya basta !
Mieux vaut mourir debout !
Que vivre toute une vie à genoux !
Les bhoys de Derry ont bien grandis
Des pierres au cocktail, du cocktail au fusil
80 décennies d'occupation
De violences, de crimes et d'oppressions
La vengeance est le cœur de l'Irlande
Depuis la mort de Bobby Sand
Dans tous les pubs, à la main une bière
On chante à gloire des missiles sol-air!
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3. |
Toujours
05:50
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C'est toujours la même histoire
Qu'on soit d'ailleurs ou qu'on soit gueule noire
Des inconnus s'emparent de tout
Et mettent à tous la corde au cou
Chacun de nos frères et chacune de nos sœurs
N'est à leurs yeux qu’un serviteur
Tout est occulté par une misère noire
Quand on lève les yeux pour chercher l’espoir
Prospérait le territoire
Mais le travail se fit plus rare
L'industrie changeait d'avis
Le charbon c'était fini
Alors tous sont repartis
Jouer ailleurs une autre partie
Laissant derrière Les Gueules Noires
Y avait-il un autre espoir ?
50ans après que reste-t-il ?
Des musées des veuves et des terrils
La pauvreté fantôme des villes
Les investisseurs aujourd’hui s’exilent
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4. |
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Je n'ai pas choisi ma patrie, ni mes parents
Je n'ai pas choisi mon pays, enfant
Je n'ai pas choisi de vivre ici ou ailleurs
Mais parfois je me rappel de nos aïeux mineurs
Ce n'est pas la patrie
Qui dicte le rythme de ma vie
C'est en haut du terril
Que je comprends c’que j’fais ici.
Dans mon verre une Jenlain
M'indique quel mon destin
Je suis fils du charbon
Je n'oublierai pas la leçon
Oui c'est vrai je suis fier
De tenir dans ma main cette bière
Mais je n’oublierai jamais
Que j'aime cette culture partagée
Avec Les Gueules Noires sur la rocade minière
Sur la route du prochain concert
On se souvient des mineurs immigrés
Les corons, la solidarité
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